Digital Fragments 419 by Denis Leclerc – completed abstract digital artwork from the Ethereal Solid series.

Digital Fragments 419

Digital Fragments 419 – Ethereal Solid

Digital Fragments 419 is part of the Ethereal Solid digital art series by Denis Leclerc. Like all works in this collection, it explores abstraction as a space of tension and openness. Here, the image revolves around a striking visual axis: a sinuous, almost spinal column that anchors the entire composition.

At first glance, Digital Fragments 419 appears airy and open. Large areas of muted space surround a dense concentration of form in the upper right corner. There, ribbon-like shapes intertwine and fold inward. Yet, this column does not dominate—it breathes, allowing the surrounding emptiness to resonate.

Curious about the creative process?

If so, visit the Œuvre en chantier page to discover how Digital Fragments 419 took shape — from early gestures to its final form. (The content is in French, the artist’s native language.)

Digital Fragments 419 and the Dynamic Column

One of the defining features of this Ethereal Solid digital artwork is the presence of a sinuous vertical line—a dynamic column of intertwined forms. This axis emerged naturally during the creative process, gradually guiding the composition.

Rather than imposing symmetry or balance, the column creates a dialogue between density and space. As a result, it draws the viewer’s gaze upward and inward. In doing so, it invites a deeper exploration of rhythm and movement within the image. Moreover, the surrounding void plays an essential role—offering room for the eye to wander, rest, and return.

Gesture, Tension, and Technique

Like all works in the Ethereal Solid series, Digital Fragments 419 was built using high-resolution digital tools. The artist layered each form on iPad, allowing the gestures to evolve over time. Consequently, the result balances controlled tension with open, breathing space—gesture and stillness, structure and release.

Every texture and line serves a purpose. In fact, the piece offers a meditation on how form can emerge from fluid motion, and how abstraction can suggest presence without imposing narrative.

Digital Fragments 419 — Limited Edition Formats

This artwork is available in three limited editions. It is part of the Unique Editions collection. Each print uses high-resolution Giclée technology on museum-grade Hahnemühle paper. Furthermore, the prints are created at Toronto Image Works, ensuring the highest standards of quality and detail. Every edition includes a 1” white border and is signed by hand.

  • Miniature Marvel – 12 × 15.0 in – 504 $
  • Grand Gesture – 24 × 30.01 in – 1024 $
  • Monumental Piece – 36 × 45.01 in – 1924 $

In the end, each work in the Ethereal Solid series stands on its own. While they share a visual language, each one tells a different story. Ultimately, Digital Fragments 419 offers a quiet meditation on structure—how a single line can hold space and invite contemplation.

Digital Fragments 419 by Denis Leclerc, progressive abstract digital artwork showing early stage with fluid ribbon-like forms and emerging column structure.

Oeuvre en chantier 2

Œuvre en chantier — Digital Fragments 419

Quand j’ai entamé Digital Fragments 419, je n’avais pas de direction précise. Très vite pourtant, tout le travail s’est concentré dans le coin supérieur droit. Les formes y ont pris corps sous la forme de rubans, comme s’ils cherchaient à se déployer dans cet espace resserré. Peu à peu, une ligne sinueuse s’est imposée, presque une colonne vertébrale, qui structure maintenant toute la composition.

Ce que je constate, c’est que ma démarche est résolument plasticienne. Je n’éprouve pas le besoin de justifier ce que l’image construit. La qualité picturale doit s’imposer par elle-même, sans discours. Comme si la beauté, en soi, n’avait pas à être défendue — elle se manifeste lorsqu’on lui fait de la place.

Dans l’étape finale de Digital Fragments 419, cette dynamique me paraît accomplie. La colonne mouvante devient l’axe visuel, tandis que le reste du champ respire en contrepoint, plus feutré, presque en suspension. J’ai choisi de ne pas refermer davantage l’image, pour préserver cette tension fragile entre le dense et l’aéré. À ce stade, en faire plus aurait risqué de rompre cet équilibre.

La beauté n’a besoin ni défense ni mots —
elle aimante le geste, elle traverse la toile.
Le fragment se resserre, mû par son seul élan.
Une colonne s’élève, sinueuse, vivante.
L’abstraction se dépouille et touche à l’essentiel.

— Ego Klar

Cette œuvre fait partie de ma série en cours Ethereal Solid, où je poursuis une recherche sur l’abstraction numérique. Chaque fragment explore un dialogue entre geste libre, structure émergente et tensions visuelles. Avec Digital Fragments 419, j’ai cherché à pousser cette approche vers un équilibre plus fragile, où la densité se confronte au vide.

Le processus documenté ici illustre ma manière de travailler : laisser l’image se construire lentement, en acceptant les glissements et les résistances du geste numérique. Ce journal en rend compte étape par étape, en partageant à la fois l’évolution plastique et la réflexion qui l’accompagne.

Deux formes abstraites aux textures striées flottent sur fond blanc. Image préliminaire de l’œuvre numérique Digital Fragments 418 par Denis Leclerc, illustrant une étape initiale du processus de création.

Oeuvre en chantier 1

Œuvre en chantier – Digital Fragments 418

Quand je commence un tableau, je ne sais pas où je vais. Et c’est volontaire. Je ne pars pas d’une idée, ni d’une structure. À la place, Je commence par unepalette de couleurs, souvent déclenchée par un motif ou un objet d’art — un tableau, une sculpture, un fragment de textile, une installation — que j’ai glané au fil du temps. Très souvent, c’est au cours de  mes visites de galeries, de musées, d’expositions ou de foires d’art contemporain, ici comme à l’étranger.

Ce n’est pas tant l’objet lui-même qui m’intéresse, mais plutôt ce qu’il évoque : une ambiance, une vibration, un souvenir de surface.

Puis vient un geste. Libre. Souvent injustifié.

Je l’observe. J’essaie alors de comprendre ce qu’il appelle, ce qu’il refuse. Et peu à peu,  je continue à poser des formes, des textures, parfois à les effacer. Je ne cherche pas à faire apparaître quelque chose — je veux voir ce qui ressort. Ce qui insiste.

Ce n’est pas de l’improvisation. C’est une écoute.

Tu ne peins pas pour construire,
tu peins pour révéler les lignes de fuite.
Ce n’est pas le motif qui guide.
C’est la blessure qu’il ouvre, et la lumière qui s’y engouffre.

Ego Klar

Ce que l’image me révèle

Quand l’œuvre semble terminée, je prends du recul.
J’essaie de comprendre à quoi elle me fait penser. Pas ce que j’ai voulu faire — mais ce qu’elle m’impose maintenant qu’elle est là.

Dans le cas de Digital Fragments 418, ce sont les lignes transversales, les zones de rupture, les blocs hachés qui m’ont interpellé. Une sensation étrange, presque militaire. Et soudain, une image : le camouflage Dazzle des navires de la Première Guerre mondiale.

Des peintres, nombreux, ont été enrôlés à cette époque. Et beaucoup ont été affectés à la conception de ces motifs. Ce n’était pas une simple dissimulation : le but n’était pas de rendre le navire invisible, mais de troubler la perception. D’empêcher l’ennemi d’en deviner la direction, la vitesse, la nature.

Et si mon travail procédait de la même logique ? Ne pas cacher, mais dérouter. Déformer pour préserver un certain mystère. Rendre le regard incertain, et dans cette incertitude, créer un espace d’écoute.

Ce n’est pas une ruse, c’est un masque.
Le fragment se peint pour ne pas se laisser prendre d’un seul coup.
Il veut flotter dans l’œil, comme un navire rayé dans le brouillard.

Ego Klar

Voir l’œuvre complétée : Digital Fragments 418